L'anti après-show...de Tyler et Candice

Messages : 147 Date d'inscription : 31/05/2009

*Oignon? Non, poubelle...À moins que ça ne soit le type là-bas. Ou simplement les trois réunis...
Je grattais doucement ma basse dans cette ruelle sombre donnant sur le Cat Scratch Club, quand des effluves nauséabondes me vinrent au nez. Et, bien évidemment, il avait fallut que je tente de mettre le doigt dessus. C'était avant de m'appercevoir que c'était ça, la cause de mon mal de coeur. Quand je vis l'homme sans-abris, buvant dans cette vieille bouteille brunâtre pleine de rebus de toutes sortes d'alcools trouvés dans les poubelles, j'eus deux réactions. Mas première, fut la révulsion, bien sûr. MAis la seconde, me fit simplement observer que sans Chuck, je serais comme lui aujourd'hui. Okay, peut-être un peu moins laid et malodorant, mais à la rue tout de même.

J'avais quitté le bar où je me produisais avec trois copains quelques heures plus tôt, rage et désespoir dans l'âme. Notre band, au départ, ne se résumait qu'à trois gars supers attirants qui aimaient bien les jeunes femmes faciles. Nous traînassions dans le loft offert par les richards de Chuck, le batteur, jusqu'à cinq heures du soir, parce que notre nuit avait durée plus de la moitié de la journée. Nous subsistions de bières, de conserves et quand la nourriture venait à nous manquer, on faisait un ou deux show, histoire de remettre l'argent dans le porte-feuille ainsi que les minettes dans les lits des deux autres mecs. Moi? Et bien, disons que j'étais un peu plus...mal-à-l'aise auprès de ces dames. Mais cette vie me plaisait affreusement à moi. Vivre au jour-le-jour, se battre dans une douche pour une histoire de champagne et gratter sa dernière composition en boxer sur la galerie. Ouais, c'était ça ma vie.

Mais bien sûr, toute chose est trop belle pour durer. Un matin, alors que je me baladais dans la rue, j'ai rencontré une fille et nous sommes vites devenus amis. Cependant, les gars l'ont un peu trop appréciés et l'ont vite entré dans le groupe. Bien sûr, il fallait que je tombe sur une petite sainte pianiste. Bref, en essayant de la dégourdir un peu, elle se frustrait parfois, mais nos querelles ne duraient jamais longtemps. Jusque là, avoir une dame dans le groupe n'était pas trop mal. Cependant, le courreur de jupons par excellence se l'appropria et ils formèrent rapido un couple des plus...charmants? Non, c'est pas ça...Personnellement, je dirais chiants et quétaines. Cependant, je ne suis personne pour leur dire quoi faire. Alors je me la fermes gentiment, en bon berger allemand. Pardonnez-moi, je veux dire en bon basiste allemand.

Cet accord-là serait à reviser, mon gars.
Ah, ouais, c'est vrai, c'est mieux comme ça.

Mais, j'en avais mare de rester assis là, parmi les itinérants et les poubelles, grattant ma basse sans ampli, ruminant mes vieilles et nouvelles rancunes. J'aurais aimé qu'on fête ça en groupe, ce succès-là. Cependant, on dirait bien que la seule personne que je vais voir ce soir, c'est ce vieux puant au bout de la ruelle peu empruntée pour cause qu'il y a des gens qu'on ne voulais pas rencontrer ici. Dans un soupir, je posais mon instrument noir d'ombre dans son étui, le fermai grâce au fermoir et accottai ma tête à la brique froide et sombre de l'édifice derrière moi. Le son de mon crâne se heurtant contre la dure pierre fut accompagné des volutes de fumées blanches me brouillant la vue. Je laissai mes mains retomber sur le sol, où mon chandail était posé. Le bout de tissu était tiède, alors qu'il faisait froid à l'extérieur. Sans chercher quoi que ce soit, ma main se posa sur une forme arrondie, dépassant légèrement de ma veste.

J'aggripai l'objet, relevai ma manche et tapottai une veine...*

Messages : 59 Date d'inscription : 26/05/2009

*Ouff ! Attention là ! La nuit avait été dur ! Et elle le serait encore d'ailleurs. En fait, la fête venait à peine de commencer. Juste après la finale du petit groupe de musique j'avais refait un numéro et voilà qu'après ces deux petits spectacles, le barmaid n'avait plus qu'à sortir ses bouteilles parce que la foules étaient assez délirante.. !

C'était ça la recette du club, en fait. Tu les réchauffes un peu avant, tu montres tes petites minettes, puis tu resort un peu d'alcool, une grosse musique, les cris qui embarquent, plus la belle dance bien arrosée. Avec ça, il était sûr de vendre au max, et d'attirer un peu plus que les habitués. Évidemment, les groupes et les danseuses de choix, comme moi et ces fameux gars d'en haut, ces musiciens, coutaîent plutôt cher, mais le revenus était tout de même assez allèchant pour faire du Cat Scratch un des club les plus riches et les plus populaires.

Mais moi, autoproclamée meilleurs danseuse de la basse-ville et du centre-ville de la vielle pomme, j'avais à passer des nuits d'enfer à danser comme une folle, sans arrêt devant cette bande de saoulons gonflés à bloque et en redemandant encore et encore. Et pour m'assurer un bon salaire, je travaillais sept jours sur sept, douze heures par jours. De six à six, et aussi incroyable que ce soit, il y avait toujours des gens qui arrivaient si tôt, et partaient si tard. Et souvent, c'était les même ... Il y en avait qui n'avaient vraiment pas grand chose à faire de leurs minables vie. Et même si ma vie à moi était au moins aussi minable que la leur, sinon plus, je savais quoi faire pour ne pas passé pour un pauvre tip insalubre et obsèdé !

En fait, j'avais moi même mon remède miracle contre cette traînante et exténuante existante de reine de new-york version clos. Et ce remède se trouvait au moment dans la poche arrière de ma jupe de jeans un peu trop serrée et beaucoup trop courte. Tout rond, tout chaud, le liquide hurlait de hâte de rejoindre mes veines encore plus brulantes.

Et voilà que je sortais enfin dehors. L'air froid me fit un bien fou, faisant chuter la température de mon corps qui avait un peu trop grimpé ces dernières heures. Dans de grandes respirations je rejoins la petite ruelle déroulant son pavé d'asphalte défraîchit derrière le batîment du club. Je n'allais pas jusqu'au fond, il y avait déjà quelqu'un. Il jouait de la basse doucement là bas mais mon attention n'allait ni sur lui, ni sur le vieux mal-fammé qui trainait proche aussi, habillé de larges loques déchirées et tenant d'une main molle une bouteille douteuse. J'étais trop concentré sur ce manque calcinant qui faisait palpité mon sang en moi. Et je n'avais qu'atteint les premières briques du mur perpendiculaire que je sortais la fameuse sereingue.

J'attendais ça depuis deux jours et demi déjà. Et pour quelqu'un comme moi, c'était un laps de temps beaucoup trop long. Mais J'avais été trainé de tout côtés au bar et je n'avais même pas rejoins mon loft depuis ce temps. Ça avait été de la folie, et voilà, là, j'avais besoin de ma dose. Et elle venait enfin. Pénétrant dans mes veines et répendant ce feu doux et presque apaisant répendant en mon corps un envie de lethargie blasée. Blasée voilà.

J'étais lasse de bouger pour l'instant, et le soupir rauque, soulagé et parfaitement audible à travers tout l'echo de la ruelle qui accompagnait le mouvement de fonte, de soulagement enfin, parcouru les murs de briques et le sol humide jusqu'à faire vibrer mes os. Là, j'étais en pleine extase. Et c'était parfait comme ça. Seulement, la légère musique de fond -ce joueur n'avait notament pas d'empli dehors dans une sombre et pauvre rue !- venait de s'arrêter subitement. Et c'est là que je la remarquais.

J'avais oublié ce petit joueur là bas. Je le connaissais ? Sait pas... Je connaissais tellement d'homme en fait... Seulement, celui-là c'est lui qui avait joué cette nuit. Juste avant moi..*

-Dis donc beau blond, pourquoi perdre ton son dehors, ici avec que des vieux pauvres et une accro pour t'entendre .. ?

*Rien à dire ? non en effet... J'avais pas la tête à réfléchir en fait.. ! D'ailleurs j'avais plutôt une sale envie de rire tout d'un coup. DOnc, évidemment, mes paroles sans but véritable furent accompagné d'un rire rauque mais éclatant que se répendit au moins jusqu'à mes oreilles...*

Messages : 147 Date d'inscription : 31/05/2009

*Stone, le Tyler? Non, pas encore...
Alors pourquoi j'entendais l'écho de pas et ce rire plutôt glauque dans ma ruelle sombre? Et bien, peut-être parce que justement, quelqu'un riait en marchant dans ma ruelle sombre. J'étais trop habitué aux bons vieux robineux louches pour me retourner vers la source du son, ou simplement prendre la peine de lui daigner un regard. Cependant, quand une voix féminine vint faire vibrer mes tympans, mes sourcils, eux, se froncèrent. Là, je tournai la tête. Rapidement, mes yeux se levèrent sur une magnifique jeune femme qui ne semblait pas trop dans son assiette. Je soupirai.

S'il y avait bien une chose que je ne voulait pas voir, ce soir, c'était bien des gens. Et voilà que ma déprime était devenue une attraction touristique!? Dans un grognement, j'aggrippai ma basse et me levai. Mais, quand je revis l'état pitoyable dans lequel se trouvait cette pauvre fille, mes yeux roulèrent tout seul dans leur orbite. Je ne pouvais inévitablement pas la laisser là, en plein milieu de nul part, dans ce sal état. Doucement, je passai un bras de Candy sur mes épaules et la soutenu du mieux que je pus. Pas très difficile, pour quelqu'un qui a la taille d'un allemand. Le seul problème était que je devais tenir l'étui de ma basse, aussi, alors... Bonjour les deux clowns marchant tout croche dans la ruelle derrière le bar!*

-Aller, on est presque arrivé...

*Arrivé pile derrière le bar, j'accotai ma basse sur l'édifice et me dirigeai vers la porte de l'établissement avec cette jeune danseuse toujours appuyée sur moi.*

-Allons, faut pas traîner dans les ruelles louches avec les types louches...

(L'un des postes les plus merdeux à vie..Désolé, Candy ^^)

Messages : 59 Date d'inscription : 26/05/2009

*C'est la que ça commençait. Le vertige étrange, le brouillard qui s'épaissit encore et encore dans ma vue, la sensation de ne pas être vraiment là, et une vision assez risible des choses. Enfin, c'était assez marrant d'être au fond d'une ruelle à jouer tout seul de la basse avec personne pour l'entendre ! Bon il y avait moi mais... je n'entendais pas grande chose.

Mais voilà que ce gars là ne devait pas être en super forme, parce que le voilà qui soupirait et se levait faisant mine de partir juste après que je l'ai interpelé. C'était bien la première fois qu'un homme n'était pas content de me voir et de m'entendre ! Ça ne devait pas être sa journée ! Mais encore là, la bonne majorité de mes clients habituels venaient me voir, justement quand leur journée était mauvaise. Ça faisait haussé la moyenne un peu !

À ces pensées, je riais un peu encore. J'avais simplement envie de ne penser à rien, de ne rien faire et d'être laisser là au milieu de je ne savais plus où à déguster les sensations qui éprenaient à présent mon corps. Mais semblait-il que puisque j'avais dérangé ce bassiste il devait me déranger moi, car voilà que ses bras me soulevait brusquement et me soutenait tout d'un coup.*

-Tout doux mon joli ! Lâche-moi un peu .. !

*Et il marchait en me traînant moi au même titre qu'il tirait l'étuit de son précieux instruments et nous emmenaient un peu plus loin. Où ? ...Il y avait des lumières, de la musique, des cris... Mais tout ça en sourdine. La porte était fermée quoi ! Fermée sur quoi encore là c'était à savoir mais je ne m'atelais pas à chercher la réponse, pour le moment s'était seulement ce gars-là et se qu'il trimballait -Moi !- qui m'énervait.*

-Aller, on est presque arrivé...

*Hey ! Ça y était j'avais trouvé. C'était mon allemand de l'autre soir. Le petit timide aux yeux plongés dans le décolleté de Z'. Celui que j'avais pris toute une soirée pour mettre la main sur la provenance de son accent. C'était qui déjà... Ah enfin.. C'était le bassiste du groupe.*

-Allons, faut pas traîner dans les ruelles louches avec les types louches...

*Je ne pu m'empêcher de sourire doucement. Puis un peu plus provocante j'essayais de me défaire de l'emprise du bel allemand. J'ignorais ces intentions en fait ... Mais je n'avais pas vraiment peur de ce que les hommes pouvaient bien me faire ! Puis celui-là avait plutôt eu l'air mal-à-l'aise avec les femmes alors...*

-Voyons mon beau.. Tu n'es pas si louche que ça ! Un peu à côté de la plaque mais ça peut s'arrenger ... !

*Je lui souriais, les yeux fixés dans le néan derrière lui. Je suivais le rythme de la musique que je n'entendais qu'à moitiée en essayant toujours de me libérer de ce gars. Je me sentais un peu molle à l'instant mais il ne s'en plaindrait peut-être pas... À moins qu'il ne soit vraiment tout le contraire d'un homme normal mais enfin.*

[..-__- VOilà, on est quitte mon cher !]

Messages : 147 Date d'inscription : 31/05/2009

-Voyons mon beau.. Tu n'es pas si louche que ça ! Un peu à côté de la plaque mais ça peut s'arranger ... !

*Elle me prenait pour quoi? Un gosse? Pire que ça, un puceau?! Ce qui était sûr, c'est qu'en me disant cette phrase-la de sa voix enrouée par l'alcool et de ses sens engourdis par la...consommation, elle ne voulait certainement pas parler du fait que la bouche d'égout se tenait à moins d'un pas de mon pied...
Mais, cette jeune femme n'avait pas toute sa tête et j'allais être indulgent...pour cette fois. On m'a longtemps répété que la drogue, c'était mal. Mais il fallait bien que je rencontre une fille complètement dans les vapes pour m'en rendre compte. Mais sur moi, l'effet n'est pas le même. J'ai plus ma tête que cette fille, non? D'accord j'ai compris, la drogue, c'est mal.*

-Écoute, ma jolie, je te raccompagne au bar et je te laisserai là. Alors cesse de te débattre, tu ne vas que te faire mal.

*Un ton peut-être un peu trop rude? Trop paternel? Tant pis, parce que tout ce que je disais, je le pensais. Et elle me semblait si fragile dans mes bras. Si laissée à elle-même dans ce bar où les hommes se l'échangeaient. J'avais presque pitié pour elle. Presque, parce qu'en mon for intérieur, je me dis qu'elle doit vouloir cette vie. Et si, avec tout le fric qu'elle s'est amassé, elle était toujours dans cet endroit, à se faire abuser volontairement par des vieux pervers et bien je ne vais pas me faire du mauvais-sang pour ça.*

-Dis-moi, grande brune, ça fait longtemps que...tu...danse?

*Bon, interprété d'une certaine manière, tout le monde pourrait vraiment dire que je m'informe si elle a de l'expérience. Mais, c'est justement le contraire dont je me questionnais; depuis combien de temps endurait-elle ça...? Pour ma part, une ou deux petites beuveries de temps en temps, c'était juste assez pour être satisfait. Quoi que mes collocataires trouvait que plus souvent il y en avait, plus satisfaisant c'était...Je souris à la seule pensée de ces beaux-jours, où nous étions tous à moitié nus, rigolant tant bien que mal, malgré nos gueules de bois et la frustration de Mia.
Mia. Non, Ty, ce nom t'es désormais interdit; de même que Chuck.
Mais, c'était encore mes amis. Je me dois de ne pas les oublier, même si mon point aimerait bien goûter à la peau baisée par Mia du visage d'un certain batteur.*

-Non pas que...tu m'intéresse...

*Épais! Épais! Épais! Je faillis me taper le font d'une main incontrôlée, mais le bras auquel elle était accrochée se retint de justesse, de peur de paraître encore plus idiot.*

-Non, c'est pas ce que je veux dire. Tu m'intéresse, mais, pas maintenant...Non, mais.....Raah! L'imbécile!

*Je rougit jusqu'au oreilles, ayant ralentit l'allure afin de ne pas trop vite au bar où la jeune femme que je tenais présentement travaillait depuis un bon bout de temps...*

Messages : 59 Date d'inscription : 26/05/2009

-Dis-moi, grande brune, ça fait longtemps que...tu...danse ?

Vautrée ainsi dans ses bras, il aurait été dur de croire que j'aurai pu être encore un peu plus dévergondé. Enfin, c'était quand même mon travail de l'être ! Et puis, étant ce que j'étais, en entendant se bel Allemand me demander si je dansais depuis longtemps, je ne pu m'empêcher de glisser un peu plus entre ses bras. C'était une vieille techniquement mais les hommes avaient l'habitude de comprendre. Sans vraiment amollir contre eux, il fallait simplement glisser. Question de souplesse. Très importante d'ailleurs dans le métier. De toute façon s'est toujours des contorsionistes qu'ils préfèrent... Bref ! Je relevais la tête en lui envoyant se qui aurait du être un sourire tombeur mais.. enfin un peu embrouillé..

-Non pas que...tu m'intéresse...Non, c'est pas ce que je veux dire. Tu m'intéresse, mais, pas maintenant...Non, mais.....Raah ! L'imbécile !

À cet instant là, même si j'avais été parfaitement ajunt des quelques verres de je ne savais plus quoi qu'on m'avait offert, et de la délicieuse substance qui avait quitter le métal d'une seringue il y avait de cela quelques minutes à peine, j'aurai tout de même été incapable de m'empêcher d'éclater de rire.

Il était adorable ! Enfin, dans la limite où il homme de la petite vingtaine, prude, coincé, déprimé et en clair manque d'affection pouvait être adorable.. Je me fis rire moi-même. Finalement, les quelques verres de je ne savais plus quoi m'aidait sûrement un peu à trouver même mes pensées assez drôles pour les rires au nez de se charmant européen dont l'esprit, même s'il ne le savait pas encore, me réclamait comme jamais il ne pouvait le penser. L'esprit des hommes me réclamait toujours.. qu'il soit de la petite vingtaine, coincé, déprimé ou non !

J'essayais donc de reprendre pied, m'extirpant du mieux que je pu -soit pas ..- de l'étreinte de ce beau blond et plantait mon regard dans le sien, passant ma main au-dessus de son propre bras, je tentais de reprendre un peu les airs que devait arboré une jolie jeune fille comme j'étais.. en vain bien sûr. Trébuchant sur moi-même alors que j'étais encore planqué sur lui je finis par me dire que quitte à être bien coller contre un mec qui tardait à écouter sa conscience masculine mais qui malgré tout était une sacrée bombe (coincée évidement... ), vallait mieux la jouer dévergondée saoul et droguée qui se fichait de pas mal tout. De qui il était. De qu'est-ce qu'il était. De se qu'il voulait. Ou ne voulait pas..

En fait, je finissais toujours par la jouer ainsi. Et puis, de toute façon, c'était pas mal se que j'étais à l'instant..

-T'inquiète pas mon bel Allemand... Il y a pas de gêne avec moi.. ! Pose-les tes quesions ...?

Je lui envoyais alors un énorme sourire d'enfant gâtée.

-Si tu veux vraiment savoir, sur mes dix neuf petites années de vie, ça doit bien en faire quinze que je suis dans le métier.

Et oui mon chéri, ça m'attribut, et la jeunesse, et l'expérience. Le meilleur parti pour les hommes comme toi !

...Je riais de plus bel.

[... Bon, on se souvient que notre bonbon adoré est présentement et saoul ET droguée.. Il faut comprendre son comportement ainsi que la façon dont est narré le poste ci-haut ! ^^']

Messages : 147 Date d'inscription : 31/05/2009

Me riant aux oreilles, puant l'alcool à plein nez, rien n'aurait pu arranger le cas de la jeune danseuse. D'accord, au début c'était assez marrant, voir énervant de la voir s'accrocher à moi tout en tentant de se séparer de mon étreinte, mais maintenant, elle semblait que trop vulnérable, trop faible pour refuser n'importe quel petit service à n'importe quel gros mâle. J'étais assez mal barré pour parler, par contre. Les gars à l'appart riaient de ma gueule simplement parce que ma première cuite avait tourné dans un lit, avec seulement mes boxer sur le corps, faisant la cuillère avec Chuck. Et oui, c'était moi, le petit Ty à qui n'importe quel alcool résistait. Mais, vous vous doutez bien que les mecs ne rient pas seulement de moi pour ma faible capacité à gérer la boisson, mais bien parce qu'ils étaient deux tombeurs qui, chaque nuit, avait un minimum de trois filles collées à eux. C'était définitivement pas mon cas. La dernière femme qui m'avait embrassé sans rien demander en retour est ma mère...

Ça donne tout de même une méchante idée du gars que je suis. Pourtant, j'aimerais bien, moi, être comme mes sexys collocs. Vous savez, du genre à en faire mourir de chaleur trois cent simplement avec un de ces sourires et un joli clin d'oeil. Mais, qu'est-ce que vous voulez? On ne peut pas tous être fait du même grain, sinon la biodiversitée n'aurait pas lieu. Je crois que je me conditionne encore à dire qu'il doit y en avoir, des filles qui aiment ça, les coincés dans mon genre...

-Quatre ans...C'est plutôt jeune pour vendre ses services...À cet âge, je ne savais même pas compter jusqu'aux deux personnes qui peuvent se trouver dans un même lit...

Bon, okay, je l'accorde, Math l'avait déjà sortit celle-là. Et, une chance que celle que j'avais au bras n'était pas totalement elle-même, puisque sinon, j'en serais mort de honte. Mais, pourquoi ne pas la jouer en adepte du machisme, un peu? Souriant d'un air craquant, je regardai Candy et comprit que ma blague ne l'avait pas trop trompé sur ma personne.

-Mais, au bout de quinze ans, je devines que même le plus expérimenté des hommes peut toujours être surpris...

Ta gueule, Tyler. Ne parle plus! Arrête moi ça tout de suite, ce petit accent Allemand, ces joues vermeilles et ce faux look de cruiser. Ça, on laisse ça à tes mentors expérimentés..! Mais bon, au pire, qu'est-ce qui pourrait arriver? Chuck fourrait avec Mia à quelque part et c'était pareil pour Mathieu et sa pétasse venue d'ailleurs. Alors pourquoi ne pas flâner un peu? De toute façon, le Cat scratch arrivait bientôt. Je fis que marcher un peu plus lentement...

Messages : 59 Date d'inscription : 26/05/2009

-Quatre ans...C'est plutôt jeune pour vendre ses services...À cet âge, je ne savais même pas compter jusqu'aux deux personnes qui peuvent se trouver dans un même lit...

Il y avait quelque chose chez ce beau petit européen qui m'échappait. N'était-il pas, quelques secondes plus tôt cet adorable petit garçonnet sous consommation qui ramassait la belle droguée, saoul, dévergondée que j'étais et qui ne savait pas vraiment quoi faire d'autre avec elle que de la traîner malgré protestation jusqu'à son bar ? Voilà que le joli garçon se transformait en aspirant dragueur, qui avait d'ailleurs encore bien du chemin à faire de ce côté-là.

Toujours effondrée entre ses bras, je me faisais un délicieux plaisir à me soutenir le moins du monde de mes jambes. Le faire forcer un peu tout de même ! Question de l'échauffer un peu... Enfin, voilà il m'attirait toujours un peu plus de la porte de fer qui donnait sur l'arrière scène du Cat' sans que je ne puisse vraiment me débattre, sans que je ne le veuille non plus en fait.

Je relevais la tête vers la sienne. Non, je la renversais plutôt à travers son épaule, son cou, riant légèrement. Si la brume qu'avait installée dans mon esprit la somme de tout ce que j'avais pu ingurgiter dans la soirée s'était bien ancrée dans mon crâne, j'avais à peu près les idées claires à présent. À force de prendre le corps s'habitue. De façon assez subtile pour dire qu'il en voulait un peu plus encore mais, enfin, pour le moment, j'étais presque lucide. Presque.

-T'es un peu vieux jeu mon joli. Mais tu sais, j'en ai vu des bien pires...

Il avait un air tellement minable. Enfin, excluant le fait qu'il était sacrement bien roulé. Parce que sinon, il me faisait vraiment penser à ces gars de la vieille école qui ne savent pas quoi dire quand et pourquoi ils le font. Du genre à ne pas vouloir se prendre une fille car, même s'il aimerait bien -c'est un homme on ne l'oublie pas- il recule pour ne pas l'aborder. Seulement, les hommes de ce temps, sont normalement dans la quarantaine...

-Seulement ceux de ton genre roulent plus vite d'habitude ..

Un petit reproche d'une voix enrouée, un mouvement de tête vers l'arrière qui emmène le reste de mon tronc comprimant ma poitrine sur son large torse, juste un coup de hanches et un éclat de rire limite rauque, quelques trucs de danseuses balancés à la légère enroulée d'un sourire du métier. Il me donnait du fil à retordre celui-là...

Messages : 147 Date d'inscription : 31/05/2009

-Ceux de mon genre? De quel genre je suis, moi pour être aussi vieux jeu?

Je rigolais, c'est certain. Mais, il y avait tout de même une pointe de sarcasme dans ma voix. J'aurais bien voulut qu'elle ne s'y trouve pas, mais mon aisance étant ce qu'elle est, je devais faire avec. C'est alors qu'elle balança ses hanches, rejeta la tête en arrière en riant avec la voix d'une grosse fumeuse dans la cinquantaine. Franchement moins sexy lorsqu'on y songe.

-C'est quand même pas moi qui a le rire d'une grosse bonne femme fumeuse dans la cinquantaine...

Qu'elle se vexe, je m'en contrefichait. Puis, la voyant s'affaisser comme une vulgaire poupée de chiffon, je compris que ses jambes étaient en parfait état de marche, qu'elle était assez lucide pour retrouver son chemin, mais qu'elle testait seulement ma résistance de son petit corps frêle. Ça n'était certainement pas comme cela que la danseuse allait me faire flancher, au contraire, ça ne faisait que faciliter la poigne que j'avait sur elle. Doucement, j'enroulai mon bras autour de sa taille et d'un bras, la levai de terre. Il fallait que je fasse cela comme si je ne m'en occupait guère, et que je joue son petit jeu de gamine de dix-neuf ans à la fois. Je vous le dit, pas très facile la vie d'homme attirant, aujourd'hui.

-Par contre, je peux t'affirmer que même ma mère ne t'égalisait pas. Et pourtant, elle est plutôt belle pour une femme dans la cinquantaine. Vois-tu, la différence entre elle et toi, c'est qu'elle, ses rides paraissent un peu plus...

Allez, mon Ty, va la mener à son bar et rentre chez toi, t'en a assez fait comme ça. Une fois encore, j'accentuai l'allure de mon pas. Il était maintenant plus rapide et en moins de quatre enjambées je fus à la porte d'acier de l'arrière du Cat'. Je déposai Candy sur le mur et restai planté là, comme un bel idiot. Je ne sais pas si j'attendais quelque chose. Quelque chose de ma part ou de la sienne, peu importe. Je crois qu'en fait je ne pouvais partir en la déchargeant comme une simple marchandise. C'est donc mi-souriant, un peu fatigué et joueur que je me mordis la lèvre inférieure en reculant de quelques pas, tout doucement.

-Bonne nuit, Grande Brune. Fais donc un peu attention à toi, la prochaine fois. Et on oublie pas, les gars louches, on les laisse pour les moins belles...

Je lui adressai un clin d'oeil complètement amical et lui tournai le dos. Avant de partir, je m'arrêtai. Quelque chose en moi grognait sous les feux ardents de la testostérone, quelque chose de bestial. Ça me faisait presque peur. Mais j'aimais les défis. Et surmonter cette fureur sauvage serait quelque chose de nouveau. Mais pas pour aujourd'hui. Nah, j'étais trop claqué. Le mieux serait de rentrer à la maison, quitte à prendre Mia et Chuck en flagrant dénit...Heuh Délit. Désolé, ma pensée a fourché. C'est ma fois tout a fait impossible que l'un ou l'autre dénit la situation. Aussi impossible que ce petit Tyler ramène une fille de son plein gré chez lui...

-Écoute, ma jolie. Je travaille aussi pour ton patron. Alors s'il devait se passer quelque chose entre nous, cela pourrait gâcher nos...aptitudes au travail...Ouais....C'est ça...

Messages : 59 Date d'inscription : 26/05/2009

Une fois que j'eu la tête bien sonnée, comme ancrée dans la brique du mur arrière du Cat, je perdis d'un coup toute envie de me relever. Même si, levant la tête, j'avais sous les yeux un beau mâle à jeun et plein de déprime qu'il m'aurait fallut aller consoler. Mais voilà que mon corps fatigué et surtout anesthésié par drogues et alcools ne voulait plus savoir grand chose des activités nocturnes qui faisaient ma gloire. Fermer les yeux et disparaître dans le rouge de la brique et le gris de la nuit, profitant des sensations qui glissaient dans mes veines comme en s'amusant à emplir le complet labyrinthe qu'elles formaient dans mon corps maigre.

Un rire s'échappa de nouveau de ma gorge. Un peu plus aiguë que le dernier. Disons plus féminin aussi. C'était plus ou moins voulu. Si la précédente remarque qu'avait passée mon bel allemand ne m'avait que très peu atteinte, je tenais tout de même à ne pas l'effrayer d'une grosse voix de fumeuse de cinquante ans. Je n'étais ni grosse ni vieille, bon. Je fumais peut-être mais... Enfin.

-Bonne nuit, Grande Brune. Fais donc un peu attention à toi, la prochaine fois. Et on oublie pas, les gars louches, on les laisse pour les moins belles...

Les yeux mi-clos je lui envoyais un sourire suave. Il était tout de même un beau défi. Même si ça n'était pas exactement le genre de situation dont les gens appréciât prendre part. Moi, pompette en ruelle, assez camée pour toute la nuit, je prenais soudain un drôle de plaisir à militer contre moi et lui pour qu'il veuille bien finir par se laisser emporter. Il était difficile ce bel Européen. Moi qui croyais qu'il était coincé... Allons ! J'étais tout de même la reine de la rue... !

-Pas question que je te laisse pour une moins belle, mon beau blond. Et puis, je te l'ai dit, t'es pas si louche que ça…

Oui, il était seul au fond d’une ruelle sombre à jouer de la base sans emplie ni autre public qu’elle et un vieux saoulons, l’air un peu déprimer et la conscience hormonal masculine bien enterrée en-dessous de trois tonnes de pudeur et de respect, mais des types louches, j’en avais connu des beaucoup, mais alors là beaucoup plus louches que lui. Et, d’accord j’avais compris qu’il ne parlait pas de lui ! Camée mais lucide on a dit.

-Écoute, ma jolie. Je travaille aussi pour ton patron. Alors s'il devait se passer quelque chose entre nous, cela pourrait gâcher nos...aptitudes au travail...Ouais... C'est ça.

Mon patron ? Allons, n’étais-je pas mon propre patron ? Mmmh… Il y avait toujours le proprio du Cat’ qui était dans le chemin mais … Nahh… Mauvaise excuse mon joli. Je lui envoyais tout de même encore un beau sourire, légèrement sarcastique. Pour se que je pouvais faire. Toujours assise par terre, la tête contre le mortier du mur, j’allongeais mes jambes devant moi et ramenais mes bras sur ma poitrine tout en fixant ce beau garçon d’un air amusé.

-Ne t’inquiète pas bel Allemand, il s’est passé bien assez de chose entre ce patron et moi pour qu’il ne porte plus attention à ma clientèle. De toute façon c’est pas ça qui va gâcher mes aptitudes au travail !

Je rigolais. Il le savait peut-être. Enfin, j’imaginais que oui. Parce que mes aptitudes au travail n’allaient justement que mieux s’en porter. Enfin… Il était claire que le patron de Cat’ se foutait royalement de ce qui pouvait bien se passé entre les membres du personnelle de son bar. Et ça, mon bel Allemand devait aussi le savoir. C’était pas trop dur à comprendre.

Faut se mettre en situation. Tu es une fille payée par un patron pour satisfaire les désirs physiques de la clientèle de son bar. Que fais-tu si, un peu dans le trou, tu veux une petite augmentation ? Tu coupes les intermédiaires en sautant directement dans le bureau de monsieur le patron.

En gros tu évites les taxes, en évitant la clientèle du monsieur, puisque bien sûr, ce monsieur-là est une clientèle toute à lui qui pait beaucoup plus cher. En plus du salaire normal évidemment ! Et puisque bien souvent il nous arrive de finir un peu faucher. Bien souvent il nous arrive de finir dans le bureau (…ou enfin sur le bureau… ça dépend !) du patron. Enfin, il M’arrive bien souvent. Parce que bien des autres n’ont pas encore compris cette stratégie. Et aussi parce que je reste la préférée de ce vieux pervers.

Je m’ébrouais un peu, m’amusant une fois de plus à sourire mes dents à mon bel Allemand. Puis je relevais la tête et lui lançais un regard d’une intrigue vaguement cachée derrière un flou de consommation.

-D’ailleurs mon joli, au risque que je ne t’appel «Mon joli» toute ta vie, faudrait que tu songes me dire ton nom finalement …

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