L'après show... de Chuck et Mia.

* Okay. Elle ne voulait pas s'asseoir sur la banquette... mais pourquoi !? Alors que je cherchais les raisons, le coeur battant et malgré moi, un peu intimidé (et ce, pour la première fois de ma vie,) je compris qu'elle jouait toujours le jeu. Me répétant la scène dans ma tête, je perçu enfin l'hésitation qu'elle avait eu et décidai d'embarquer à nouveau. *

- Ah, oui hein ? Ne me force pas à t'y mettre de force ! lui lançai-je, amusé.

* Alors que je me mettais debout sur la banquette, je sautai à côté de Mia et l'a pris dans mes bras sans hésitation. La faisant tournoyé un peu puisqu'elle pesait une plume, je revins alors sur la banquette, cette dernière sur mes genoux. La pressant doucement contre moi, mes bras forts la retenant sans vraiment l'en obliger, je plongeai mon regard dans le sien. *

- Et là, tu n'es pas bien ? dis-je tout doucement, fier de mon coup.

*Un grand frisson me parcouru je n'en pouvais vraiment plus c'était impossible de supporter d'être dans ses bras et de continuer à jouer le jeu. Mais quand quand il fallait jouer, il fallait jouer. Assise sur ses genoux, je remarquai qu'il me collais contre lui comme s'il ne voulait pas me perdre. J'ai sentis à ce moment, le côté protecteur qu'il avait. Je l'aimais aussi pour ça, pour le fait qu'il me protège depuis longtemps. Quand il dit" et là, tu n'es pas bien?", je ne pus m'empêcher de laisser échaper un petit rire.Avec mon index droit, je passai mon doigt sur son torse jusqu'à ses lèvres.*

M'avoir mise sur tes genoux, te fait prendre un grand risque..., lui dis-je en tapotant à chaque mots les lèvres de chuck.

*Je mordillais ma lèvre inférieur. Là il me faisait vraiment craquer. Mais comment ne pas le montrer! Rah il m'énervait, il savait comment me faire craquer. Je serai les poings. Ah c'était un vrai supplice!!Quoi faire maintenant? Le laisser continuer ou l'arrêter et répliquer? Bah, je n'allais tout de même pas me laisser l'avoir comme ça! Alors trouver son point faible mmh? Je réfléchissais mais rien ne me venait en tête. Mais j'eus une petite idée qui allait peut-être marcher...Le prenant par les cheveux et le retirant doucement du creux de mon cou, je lui dis à l'oreille...*

Il faut le mériter pour avoir ce genre de privilège et pour ma part tu ne le mérites Atwood, lui dis-je en mettant ma main sur son front pour l'arrêter.

* Sa réplique ne me défit pas pour autant. J'étais drôlement confiant et conscient de l'effet que je lui faisais. Il n'y avait plus de doute : elle m'aimait autant que je l'aimais. Cette pensée me rendit tellement heureux que c'était plus fort que moi... Un sourire taquin aux lèvres, je repris mes caresses. *

- Et qu'est-ce qu'il faut faire pour le mériter, dit-moi ? lui murmurai-je suavement.

* Ma tête nichée dans son cou, une main sur sa nuque et l'autre sur sa cuisse, je m'arrêtai quelques instants pour humer son odeur. Je ne voulais jamais l'oublier. Jamais. J'humai ainsi jusqu'à ce que je n'arrive plus à la sentir, tant elle était omniprésente. Mon coeur battait si fort et la tête me tournait tant son odeur m'envoûtait. Je me retirai donc pour approcher dangereusement mes lèvres des siennes, la couvrant toujours d'un regard que je lui réservais tout spécialement. *

* La surprendre, hein ? C'était ce que je voulais entendre. Je savais exactement quoi faire et c'était l'occasion idéal d'y montrer que je n'étais pas ce crétin pervers qu'elle avait toujours connu. Toujours aussi confiant, animé d'un amour nouveau, je la pris doucement par le menton, lui remontant le visage pour plonger mes yeux dans les siens. Amoureusement. *

- Alors dans ce cas, on va faire une petite balade..! dis-je, sourire en coin.

* La faisant pivoter de 90 degré, je la pris sous les genoux d'une main et j'allai lui soutenir le dos de l'autre. À présent debout, je me dirigeai à bonne vitesse vers la sortie de l'arrière, qui se trouvait à quelques pas seulement d'où nous étions. Je poussai la porte avec mon dos et la fraîcheur de la nuit nous envahi aussitôt. L'escapade allait certainement lui plaire... *

- Tu es bien trop curieuse, lui dis-je en la taquinant, c'est une surprise qu'est-ce que tu crois !

* C'était tout proche. Plus qu'un coin de rue. J'étais assez fier de moi, à vrai dire. L'endroit lui plairait assurément, et puis, la lune était franchement jolie aujourd'hui et les étoiles, bien hautes dans le ciel. Alors que je portais Mia calé dans mes bras, tout contre mon torse, nous atteignîmes la bâtisse en question. *

- Voilà ! La maison des croutons de mon enfance !

* J'étais tellement crampé de l'intérieur que je me mordais la lèvre pour ne pas éclater de rire, alors qu'elle regardait le viel édifice pour personne d'âge d'or sans comprendre. Je la laissai mariné un peu alors que je m'étais arrêté en face du bâtiment, attendant qu'elle me témoigne son incompréhension pour pouvoir rendre ça encore plus théâtral. *

* C'était trop. Je ne pus m'empêcher de rire un peu. Mon torse se soulevant, Mia avait l'air d'un petit enfant sur le top d'une laveuse. Roohh, COMME DANS CAILLOU ! À cette pensée, j'éclatai de rire. Littéralement. Je dû me calmer rapidement pour ne pas échapper notre pianiste et reprenant mon souffle, j'ajoutai un peu de mystère à la chose... *

- Tu sais, quand j'étais petit j'y allais souvent pour visiter ma grand-mère et ses chats..! Et comme tout bon petit garçon, j'avais mes cachettes et mes trésors...

* N'en disant pas plus, je contournai l'édifice tout en portant mon petit paquet jusqu'à atteindre un escalier métallique. Je commençai la montée un peu hésitant; j'avais peur de débouler et sachant que la montée comptait exactement 354 marches, je me demandais si Mia n'allait pas finir par être pesante. Mais enfin, en bon gentleman, je ne me plaignis évidemment pas et nous arrivâmes finalement sur le toit plat du bâtiment.

De là s'offrait un magnifique paysage : le toit avait été restauré en jardin botanique. Un plancher de vitre opaque contenant bon nombre de lumière au sol permettait de bien voir toute la beauté de l'endroit même de nuit. Des fleurs bordaient chaque rebord du toit, grimpaient sur les différentes colonnes naturelles de bois de saule qu'arborait le jardin, enveloppant l'air d'un parfum floral exquis. L'arrangement paysager était à couper le souffle et bien évidemment, il avait son côté pratique : au centre on retrouvait un banc entouré de vivaces magnifiques. *

- Qu'est-ce que tu en penses ? dis-je, ravi.

*Je fis signe à chuck de me déposer, ce qu'il fit. Je me mis à marchar à travers l'arrangement paysager par les petits chemins qu'il y avait dans le jardin. C'était tellement beau, les couleurs étaient superbe et ça sentait super bon. Quand je m'approchai su banc,je m'asseillai et regardai la vu que l'on avait aussi sur new york en entier. Ce devait être la meilleure vue de new york et de nuit c'était encore mieux. Les lumières et bien sûr la statu de la liberté éclairée par des spotts de lumière.

Je regardai chuck et lui souris, c'était tellement magnifique et je devais avour qu'il m'avait supprit au plus haut point. Il avait peut-être plus de coeur que je ne le croyais. Au début c'était chuck le briseur de coeurs, ensuite le coureur de jupon, l'ami et maintenant peut-être plus. En tout cas, cet endroit était des plus romantique.*

C'est Magnifique Chuck, *cette fois, c'était moi qui lui faisait signe de venir s'asseoir. Après tout, il venait de monter de nombreuses marches en me portant. Il devait être un peu fatigué.*

Tu es surprenant des fois tu sais ça? Maintenant, tout ce que tu peux dire ou faire ne me surprendra plus, *lui dis-je en souriant*

* Je regardai Mia s'émerveiller avec un sourire en coin. Elle était adorable. Son sourire quelque peu enfantin renfermait pourtant un calme et une sagesse débordante et on pouvait lire à travers ses yeux tout l'amour qu'elle tardait à offrir. Alors que je la suivais encore des yeux, elle s'assit sur le banc et me fit signe de venir. Docilement, je vins m'asseoir à ses côtés. *

- Tu es surprenant des fois tu sais ça? Maintenant, tout ce que tu peux dire ou faire ne me surprendra plus.

* Sa remarque me fit rire un peu. Je savais que bien des choses encore la surprendrait de moi, mais c'était assez pour aujourd'hui. Je voulais à mon tour apprendre à la connaître et parfois, il suffit simplement d'un silence pour en apprendre davantage que par n'importe laquelle des discussions.

Alors que nous regardions la vue, côte à côte, je cherchais doucement sa main de la mienne. Je la trouvai enfin et c'est avec tendresse que je la calai au creux de ma main. Il commençait à faire un peu plus froid avec la brise qui s'installait, alors je délaissai sa main pour venir entourer ses épaules de mon bras. Je la serrai un peu plus fort contre moi en m'assurant qu'elle soit bien. Le vent maintenant plus présent entraînait doucement le parfum de ses cheveux à mes narines, et alors que je me tournais vers elle, je déposai délicatement mes lèvres contre sa tête. *

- Tu es si jolie Mia... ce n'est pas juste, dis-je posément. Comment veux-tu que je garde ma tête alors que tu me regardes..?

*Je regardais le ciel et ses étoiles qui brillaient. Quand je me tournai vers Chuck alors qu'il prenait ma main, je vis que ses yeux avaient changés, Chuck avait l'air heureux. Lui, moi ici maintenant, c'était super mais plutôt froid. Je souris à Chuck quand il mit sa main autour de mes épaules pour me réchauffer un peu malgré le fait que j'avais un bon manteau en coton ouetté.*

-Tu es si jolie Mia... ce n'est pas juste. Comment veux-tu que je garde ma tête alors que tu me regardes..?

*Wow ça c'était super gentil et aussi très romantique. Il fallait se l'avouer, Chuck savait parler au femme sans problèmes. Je lui souris en entendant ses paroles qui m'avaient touché profondemment par leur beauté. Oui ce n'était pas beaucoup mais c'était tout de même gentil, très gentil. Quand il eut finit de parler, je mis ma main sur sa joue gauche et donnai un baiser sur sa joue droite. Après, je déposai ma tête sur son épaule droite.*

Et moi comment veux-tu que je ne t'embrasse pas après ce que tu viens de me dire, *lui dis-je en soupirant.*

* Un sourire naquit sur mon visage alors que sa tête se posa doucement sur mon épaule. Je sentais là toute la confiance qui émanait d'elle pour moi, une confiance sans égal et propre à ma personne, ça je le savais. Je ne pouvais qu'en être plus heureux. Je fermai donc les yeux pour mieux me concentrer sur l'odeur qu'elle dégageait. Un parfum aux effluves changeantes, fleurales et incroyablement fraîche. Elle sentait un peu la brise du vent chaud emportant une odeur de fleurs toutes particulières... et inoubliables. *

- Et moi comment veux-tu que je ne t'embrasse pas après ce que tu viens de me dire.

* J'en souris de plus belle. Au delà d'avoir gagné le jeu, ce qui m'importait bien peu, j'avais également gagné son coeur. J'avais doucement percé sa coquille qui s'était installé depuis un bon moment déjà, et je m'étais de loin incrusté bien profondément. Peut-être trop. J'avais peur de la faire souffrir. Après tout, je n'avais jamais connu ça et, à vrai dire, la notion de relation sérieuse me foutait également les jetons. Mais pour elle j'étais prêt à m'y lancer et inconsiemment, je l'avais toujours su. *

- Alors pourquoi tu te retiens ? demandais-je avec sérieux, voulant réellement obtenir une réponse.

* Sa réplique noueuse venait littéralement de m'écraser. Le souffle court, je compris qu'elle avait raison: les relations sérieuses ne devraient pas être pour moi. J'avais toujours vécu de la sorte, réduisant la femme à de simples plaisirs passagers. Je plaisais aux femmes, elle me plaisait. Était-ce un défaut ? Je ne penserais pas. Mais c'était un obstacle cru et infranchissable si on comptait y vivre là de quoi de sérieux.

Alors pourquoi changer ? Pour elle. Est-ce que j'y arriverais ? Du moins j'essayerais et ce, de toutes mes forces. Pour elle, encore une fois. J'étais prêt à bien des sacrifices pour l'avoir à mes côtés, pour vivre tout ce que j'avais à vivre avec elle et apprendre plus que jamais je n'avais appris. Elle était ma raison et j'avais la forte intuition qu'elle allait jouer un rôle important dans ma vie, que j'allais bouleversé également la sienne. Positivement. Car sinon, j'aurais de la misère à me le pardonner un jour.

Voyant là toute la douleur que je devrais éprouver à la blesser, j'hésitai. Elle comprendrait pourtant dans mes yeux que je n'hésitais pas sur l'amour que je lui portais, mais sur la confiance que je me faisais. Je doutais de ma réussite en amour, tout simplement. Je me voyais mal en couple, partager autant de choses avec une seule et unique personne. Mais alors que l'image de Mia apparaissait dans ma tête, je cessai d'hésiter. Pour elle. Oui, pour elle j'allais m'embarquer là-dedans, et pour elle, je ne me permettrai l'échec. Pour aucune raison. *

- Ce que je ressens pour toi, bien que ça me soit inconnu, est pourtant la plus belle chose que je n'ai jamais vécu et est de loin incomparable à tout ce que les femmes ont pu apporter dans ma vie. Tu es la seule et unique personne qui fait et qui fera vibrer mon coeur et ça, je le sais pleinement. Je t'aime Mia. Plus que quiconque t'ayant aimé, plus que quiconque que j'ai cru aimer. Je le sais maintenant. Si tu savais seulement à quel point... dis-je, les yeux et la voix brillant d'une intensité que je ne me connaissais pas.

- Rien. Tout simplement. dis-je en posant mon index sur ses lèvres.

*Doucement, je glissai ma main contre sa joue. Cette délicate emprise l'empêchait de tourner la tête, car je ne voulais en aucun cas perdre le contact établi. Ses beaux yeux saphirs, cet éclat qui y brillaient, ça valait plus que toutes les déclarations d'amour possible. J'approchai délicatement mon visage du sien, sans quitter ses yeux. *

- Les mots ne peuvent tout dire. murmurai-je, le coeur battant. Puis je l'embrassai tendrement.

*Un baiser. Un simple et unique baiser et me voilà tout à l'envers. Jamais cette sensation, ses lèvres satinées plaquées contre les miennes, ce désir naissant en moi, jamais je ne m'étais senti aussi vulnérable face à une femme. Vulnérable mais pourtant si heureux. Si comblé. J'avais envie de hurler, de rire, de pleurer... de vivre. Intensément. Avec elle. *

- Tout ce que tu veux. dis-je en replaçant tendrement une mèche rebelle de ses cheveux.