L'après show... de Lily et Mathieu.

* Cinq minutes de retard. Je m'assis sur le divan, ailleurs. Dix minutes. J'étais désormais couché et je chantais des chansons dans ma tête. Quinze minutes, je m'assis de nouveau alors que l'impatience me gagnait. Après vingt minutes finalement, je me levai, hésitante à quitter l'endroit ou non. Alors que je m'apprêtais à prendre ma décision et quitter, j'entendis les marches du sous-sol de la bâtisse grincer. Mon apollon arrivait.

Un sourire aux lèvres, je le vis atteindre la dernière marche puis se retourner vers moi. Il avait quelque chose de différent dans les yeux, quelque chose de plus prononcé. Il s'approcha doucement de moi, mais s'arrêta à bonne distance. C'est alors que je revis son visage sur le stage, tout à l'heure. L'expression qui marquait vivement ses traits. Il avait eu une prise de conscience. Probablement assez importante pour changer sa vie à jamais.

Et maintenant qu'il semblait avoir mûri et qu'il semblait plus raisonnable, je compris également que ça couperait court mes projets. Je lui souris. Un sourire différent de ce qu'il m'avait vu lui faire. Un sourire franc. Un sourire amical de celui qui veut bâtir quelque chose. Étonnament, je cessai soudainement mes jeux habituels. Je savais que pour l'avoir, celui-là, maintenant, il me faudrait agir conscensieusement.

Il voulait d'une fille mûre. Pour la première fois de sa vie, je n'avais aucun doute là-dessus, ce cher Mathieu avait envie de connaître une fille pour sa valeur et non pour sa poitrine. Encore étonnant. Je m'approchai de lui. Bien que gracieuse de nature, je n'accentuai pas la démarche suave que j'empruntais normalement. Rendu à sa hauteur, je lui envoyai un sourire sincère et lui fit un calin. Comme à un ami. Simplement. *

- Salut Mathieu. lui dis-je d'une voix enjoué.

*Un câlin ? Je laissais clairement paraitre ma surprise. Soit elle faisait semblant ou soit elle avait énormément changé. La serrant à mon tour dans mes bras je haussai un sourcil en une expression interrogatrice. Sa démarche naturellement gracieuse sans ses artifices habituelles. Mais étrangement, sans tout ses accessoires qu'elle s'ajoutait lors des rares fois que je l'avais vu, je la trouvait encore sublime. La serrant encore maladroitement dans mes bras, je n'avais pas l'habitude de ses contacts disons...Amical.*

-Hum, ouais, salut Lily, dis-je encore peu moins sûr de moi. Une raison particulière pour cette étreinte du moins...Amical ?

* Je riai un peu, doucement. Un rire franc sans tonation crystalline, sans froufrou sans raison. Je le regardai un moment. Bien qu'il était surpris, cela ne semblait pas lui avoir déplut et je voyais dans ses yeux que j'avais visé dans le mille. *

- T'aurais du voir ta tronche quand t'es arrivé et crois-moi, un calin était de mise...!

* Je lui tournai le dos pour aller m'asseoir sur le canapé. Lui faisant signe de me rejoindre, j'enlevai mes souliers à talons en grimaçant. Un sourire blasé empreint sur mon visage, j'enlevai ensuite mes boucles d'oreilles puis mes bracelets de bras, poignets et chevilles. Détachant mes cheveux à l'arrière, je m'ébouriffai un moment alors que l'odeur de mes cheveux se répandaient tout autour de moi. Plongeant mon regard dans le tien, je murmurai à son intention.. *

- Je ne veux pas faire semblant avec toi, Mathieu. Aimons-nous sans artifice, pour la simple et belle beauté de l'amour. Puis délicatement, je posai ma main sur sa nuque et l'embrassai tendrement.



[HAHAA XD. J'viens de me rendre compte que j'ai posté en Chuck ^^' ! Oulala, bon je le laisse le temps que tu le lises, juste pour que t'aie l'image de Chuck en drag queen qui french Mathieu ]

[ Haha ! Bon, ben au va dire que je te dis merci xD ]

Son odeur ennivrante, cette cascades brune descendant gentiment sur ses épaules chétives. J'eu un frisson. Un vrai et bon frisson parcourant ma colonne vertébrable. Ce genre de frisson que je n'avais jamais ressentie auparavant. Avant, c'était plutôt du désir. Le désir de commencer de finir pour encore recommencer. Mais maintenant, c'était plutôt différent. J'en avais envie certes, je ne pouvais quand même pas m'empêcher d'être un gars, mais aujourd'hui je ne voulais pas que cela finisse, que notre rencontre finisse en fait. Je voulais qu'elle continue, qu'elle s'épanouisse comme fleur au printemps.

Je m'assoyai près d'elle sur le canapé tout en conservant une distance respectable. Du moins, plus respectable qu'avant. Avant je lui aurais presque sauté dessus, la plaquant un peu n'importe ou. Mais ajourd'hui, je conservais une distance qui faisait que seul nos bras se frollaient imperceptiblement. J'avais tellement envie de répondre quelque chose à sa si belle tirade. Mais sa main se logea dans ma nuque et ses lèvres se posèrent gentiment sur mes lèvres. Ce n'était pas le genre de baiser que je recevais d'habitude. Mais pourtant, il était encore plus délicieux. Passant mes bras autour de sa taille, je la fis venir sur mes genoux pour pouvoir lui rendre son baiser. C'était si bon...

[ Uuuuultra cul-cul, désoler xD]

[Hum.. c'est que maintenant que t'as posté, je peux pu le changer XD]

* Je me sentis doucement soulever par la taille, comme si je pesais une plume. Je n'étais en effet pas très pesante, mais à bras portants, il n'y avait que ceux incroyablement musculeux de ce Mathieu pour y arriver. Maintenant sur ses genoux, il me rendit mon baiser de la même tendresse que j'y avais mis. D'abord étonnée, je n'en laissai rien paraître et vint me loger dans son cou. Le parfum qui s'en dégageait eut pour effet de me faire redoubler d'ardeur, rajoutant une fougue sauvage et délicieuse à mes doux baisers. La passion qui en émanait contrastait incroyablement avec la lenteur que je prenais plaisir à prendre.

Enroulant mes bras autour de son cou, je vins plonger mon clair regard dans ses yeux de nuit, y recherchant là toute l'amour et le désir que nous éprouvions en ce moment. Doucement bercé par les mots d'amour que criait son regard, je me rapprochai encore un peu plus de lui, appuyant délicatement mon coude sur la base de son cou, perdant ma main dans ses cheveux de jais. Nous vivions au souffle de l'autre, en écho à l'amour, image parfaite de l'apollon et de la déesse. Seul le lieu nous prouvait que nous avions bel et bien les deux pieds sur Terre. Mais pour combien de temps..? *