L'appart d'en d'ssous...

Bon,
okay,
récapitulons.

Ma première soirée de retour à new-york, et déja je travaillais dans un bar, en tant que danseuse, sans soutient gorge. J'y ai vu trois beau dieux grecs, un soul, un autre coincé et le dernier qui discutait avec une autre fille, qui, soyons franche, pourrais rivaliser contre ma beauté. Cette fille était Candy, ma meilleure amie d'enfance et partenaire en Sex Life, que j'avais perdu de vue pendant des années. Je me rapelles plus très bien du déroulement de la soirée, surement du au fait que j'ai bu au moins conq bières et deux autres boissons alcoolisées.

Mais l'important, c'est que je me suis réveillée dans un appart. Et j'ai vérifié, je suis bel et bien encore vierge (Ben, quoi, j'ai des principes! Même si un des dieux m'aurait fait l'honneur, j'aurais quand même crié viol!) Donc, je me suis réveillée dans un appart, mais pas n'importe lequel: Celui de Candy. J'ai vraiment une sale guele de bois, et ma tête va exploser. Il faut que je me trouves du bon café. Mais vraiment, comment est-ce que je ferais autrement s'il n'y avait pas de café??! Candy doit sûrement en avoir. C'est pourquoi je me lèves et je vais fouiller dans la cuisine de Candy. Mais en passant, où est Candy? Tout en la pochette de Café dans mes mains, je traverse l'appart en ouvrant toutes les portes. Quand j'ouvre finalement la bonne porte, je vois Candy.. et un mec.

-Candy! Tu aurais pu me dire que t'avais un client! J'aurais pu t'aider, tu sais! Oh, mais laisse faire, il n,est pas si beau que ça...

Je ne sais pas si mon petit discour l'à réveillée, mais j'ai fais en sorte que mon claquement de porte l'ait fait. Retournant à mon café, j,attends qu'il soit pret en lisant le journal. Ouais, je sais , culcul, mais c,est une habitude que je dois à ma riche famille de snobs...

(dsl Candy, fallait te faire pute pour cette nuit! pas que tu l'es pas, tout au contraire....^^)

*Mouai... Fallait que je me l'avoue, celui-là c'était loin d'être de la bombe. Je l'avais ramassé dans un coin du bar hier après mon deuxième numéro, alors que j'avais laisser Z' se faire flirter (...Et saouler !) Par le bel Allemand et son ami Monsieur Batteur. Il n'avait rien de très attirant et s'était à reculons que je le laissais me jouer sa comédie. Et dire qu'il y avait trois jolis Dieux qui m'attendaient là bas... Puis Zoey ma petite vierge coincée avec eux ! Mais bon, le monsieur là était plein au as et c'était pour l'instant tout ce qui importait.

Enfin, ce n'était pas comme si j'avais passé une bonne nuit. Loin de là. J'aurais beau être la plus expérimentée de la ville (...ce n'est pas déjà le cas ? ) il y en a certain pour qui sa prend beaucoup de temps à venir... Et j'aime pas y passer la nuit. J'ai besoin de dormir moi aussi ! Non mais ... Bref, je me réveille enfin et la belle vision que j'ai de se petit homme graisseux, chauve et portant encore ses chaussettes me donne la chaire de poule.

Puis «Bang !» la porte qui claque. Quoi ? Quelqu'un l'avait ouverte ? L'écho de la voix de Zoey me revient tranquilement en tête à mesure que je me lève. Ouai, je suis d'accord avec toi Z' ! Celui-là il était pas fameux. J'ai une nette envie de me reprendre ce soir...

Je souriais doucement en jetant le vieux ronfleur qui dormait toujours en bas du matelas qui me faisait office de lit. Oui parce que s'il m'avait payer hier soir et que je comptais bien lui refaire encore le porte-feuille (on parle du porte-feuilles au sens propre là...) il avait été trop grippe-sous pour m'emmenez à quelque part de plus... Enfin qui incite plus à ce genre d'activités. *

-Debout M'sieur. On se lève et on s'en va. Le bus passe dans une petite demi-douzaine de minutes. Et je ne fournis pas les contres gueules de bois aux clients. Désolée.

*Je lui retendais alors son porte-feuille (oui oui. Celui d'où je venais de tirer une petite liasse de billets de plusieurs couleurs différentes) ses boxer (les plus horribles que je n'ai jamais vu... Car ce léopard là doit avoir minimum 20 ans !) et sa chemise puis, j'enfilais un t-shirt et une paire de jeans déchiré aux endroits stratégiques. Je sortais en claquant la porte à mon tour.*

-Bon matin ma petite saoule ! Pas trop dur sur la gueule ? Les mecs hier t'ont pas manqué... Puis ils étaient pas dans un bien meilleur état que toi alors...

*Je riais doucement en me sortant un à-peu-près de repas. Un quignon de pain et deux tasses de café. Une pour Z' évidemment...*

En voyant le gros crouton sortir de la chambre de Candy, je me mis à rire comme une folle. Mais vraiment, elle était tombée très bas, ma ptite pute adorée! Moi, j'aurais ttrouvé un mec sexy, avec les poches biens remplies. Mais tout le monde n,avait pas les mêmes goûts, on dirais.

La remarque de Candy sur les dieux d'hier m'a fait réflichir à ce qui était arrivé dans la soiré, que je ne me souvenait plus. Q'est-ce qui c'était réellement passé? Est-ce que j'avais couché avec eux? Et surtout, pourquoi me les avait-elle laissés? Naturellement, c'était Candy qui les avait pêchés en premier, alors elle aurait du en avoir un comme jouet, mais elle est partie vers un ptit vieux au lieu de se sauter un dieux.. Décidément, même si Candy était ma meilleure amie du monde entier, je ne la comprendrai jamais, au grand JAMAIS!!

Et en plus, mon amie préparait le petit déjeuner!! Mais elle avait seulement sortie deux tasses... J'en aurais besoin de plus, si je voulais retrouver belle allure..! ET seulement du pain? Pas de tartinade au chocolat? Ni de beurre de Peanuts? Vraiment, chériie, tu n'a pas de bon goût! Ni en hommes, ni en bouffe! Catastrophe!!

- Alors, à propos de hier.. Que c'est-il passé, au juste? J'ai un petit blanc de mémoire, mais si tu me disait tous les détails, peut-être ma mémoire serait-elle complête...

Et je faillis oublier le reste:

- Oh, et sorts une autre tasse, j'en aurais besoin.. Merci!

*J'éclatais de rire. Si voir les gens se saouler me rendait étrangement très abusive des substances, les voir avec la gueule de bois me rendait hilare. Puis, quand moi je l'avais à mon tour, personne ne se gênait alors... Puis Zoey et sa chasteté me ferait toujours rire ! Un peu salie par l'alcool et les services rendu, mais toujours chaste petite Z' ! *

-Tu te souviens, les trois gars, le bar, la bière à flot. Puis j'avais mon autre tour de scène à faire, quand je suis revenue à vous il n'y en avait plus un seul de parlable ! ..Enfin, peut-être le petit blond en fait... Mais enfin ! J'ai du m'occuper de cet espèce de demi-homme alors tu t'es fait ramasser par un joli lessiveur je crois bien ! Puis on a pris le bus jusqu'ici. Le club est pas très loin, mais t'aurait du voir ton état ! Je t'enviais presque les bouteilles que t'as prises !

*Alors, qu'elle demandait une autre tasse de café, je lui sortait carrément le percolateur et le posait sur le comptoir-table où nous nous étions posées sur les tabourets. Je mordais dans mon bout de pain et commençait à mâcher alors que je croisais son regard peu entrainé*

-Je suis une bombe de tout mais pas de la cuisine chère ! Puis c'est pas l'argent qui pleut ici Mlle Riche Héritière Anglaise !

*Je disais cela sur la rigolade. Quand je l'avais connu elle était dans le même groupe social que moi : Les pauvres enfants de moins que rien. Puis voilà qu'elle se faisait ramener au becail par son père qui évidemment était riche... Enfin, elle était revenu c'est ce qui comptait. Et si je l'avais toujours taquiner sur ses origines connues elle savait pertinement que je ne pouvais lui en vouloir pour une question monétaire. Je l'aimais trop pour ça puis, ma vie me plaisait. Enfin... Presque !

Et puis, ce n'étais pas tout à fait vrai. Je n'étais pas pauvre non plus. Mon appartement était en fait un vaste loft aux cloison abattu sur une grande surface de salle-à-dîner-salon-cuisine-salle-de-séjour et il était décorer de ce qui pouvait meubler confortablement une casi maison close. Confortable, humble mais présent. Le luxe était, à un certain point, une nécessité dans mon métier.*

-Bon sa va j'ai fait les poches à ce monsieur à l'instant, dis-je en sortant la liasse de billet de la poche de mon jeans. Ça doit bient faire cent cinquante ... On a de quoi se faire à déjeuner non ?

*Je lui envoyais un clin d'oeil. Si elle commençait d'abord par se remettre de ses vestivité ! Je riais de plus belle en me servant un autre café et en prenant une autre bouchée dans mon quignon.*

*Ouhlala.. On pourais dire que je m'étais un peu endormie sur sur place, en train de faire de belles crêpes au chocolat. Miam!! Mais vraiment, je ne savais pas comment Candy ne savait pas cuisiner, c'était pourtant si facile! Mais quand mon cerveau se remit en marche, se tenaient deux des trois dieux de la nuit précédente dans le cadre de porte. Et un chien. Mais que diable fesaient ils ici?

Mais je déduis vite qu'ils étaient nos voisins. Mais quelle belle paire de voisins! On n'allait pas s'ennuyer de sitôt, ici!

Je m'avançais vers eux, Candy et les deux dieux, armée de crêpes et du tablier que j'avais emprunté à Candy, qui disait ''Servez vous, je suis délicieuse. J'avais assez de crêpes pour les garçons, Candy, et le chien, s'il en voulait.*

- Oh, qu'il est mignon, le beau toutou! Je parlais du chien, mais vous êtes aussi beaux, les gars, dis-je avec un clin d'oeil. On aurait été imcapable de dire que j'avais une gueule de bois, il y avait à peine cinq minutes. Vous en voulez, des crêpes? Elle sont chaudes, et délicieuses...

*Je regardais Candy, et puis le beau blond, et puis Candy encore. J'étais certaine que le blond s'était adressé à Candy, et qu'ils s'étaient rencontrés une autre fois. Candy va devoir m'en parler, mais plus tard.

J'offrais un de mes plus beaux sourires aux dieux*

*Quelques minutes avant j'étais seul face à cette...disons danseuse et je m'apprêtais à entrer quand je sentis une chose poilue me frôler la jambe. Je ne savais pas pourquoi l'énorme chienne de Ty' se trouvait ici et quand je dis énorme c'est pour dire qu'elle est carrément énorme. Du coin de l'oeil je vit la silhouette de mon coloc. Alors il venait dire bonjour lui aussi ?
On ne pouvait quand même pas être trop pour ce genre de visite...
Quelques secondes plus tard la belle blonde d'hier se dessina dans l'entrebâillement de la porte vitrée, une poêle ainsi que des crêpes dans les mains. Chaudes ? Délicieuses ?...*

-Est-ce qu'on parle vraiment des crêpes...? dis-je en envoyant un clin d'oeil à la cuisinière disons...Aussi désirable qu'une part de gâteau pour un obèse morbide au régime...

Vous en voulez, des crêpes? Elle sont chaudes, et délicieuses...

*Un léger rire s'échapait d'entre mes lèvres alors que j'entendais la voix mieleuse de Zoey qui invitait carrément les deux jolis messieurs qui attendaient dehors. Et alors que leur attention était porté vers elle, j'ouvrais légèrement plus la fenêtre pour les laisser passé, eux et leur chien, et m'acotait sur le bord de la vitre fixe.*


-Est-ce qu'on parle vraiment des crêpes...?

*Je souriais alors à Z' de pleine dent en lui envoyant un clin d'oeil. Je m'approchais alors de nos deux invités et tirais le premier vers l'intérieur de mes doigts vernis.*

-On a toute sorte de crêpe ici Messieurs nos voisins... Mais on ne partage qu'avec ceux qui en valent vraiment la peine !